“La reconnaissance géotechnique d’un site permet d’établir les conditions souterraines générales afin d’évaluer la faisabilité technique et monétaire d’un projet. D’un point de vue géotechnique, cette faisabilité est principalement basée sur la conception du système de drainage, des fondations gravitaires et dynamiques d’un bâtiment ou de toute autre infrastructure (e.g. : services souterrains, ouvrages d’art, routes, etc..) et sur les méthodes d’excavation et de soutènement des terres et/ou du roc jusqu’au niveau d’assise des éléments de fondations projetées.
Le programme et les méthodes d’investigation seront déterminés en fonction du type de construction et des besoins de l’ingénieur en structure, civil et mécanique de même que de ceux de l’architecte. Par exemple, la profondeur d’investigation (reconnaissance), le nombre de sondages et leur emplacement seront établies par le géotechnicien selon la connaissance antérieure du site et de ses environs, et ce, basé sur les guides de bonne pratique et les normes tels que le Manuel Canadien d’ingénierie des Fondations et le Code National du Bâtiment en vigueur, et bien évidemment sur l’expérience du géotechnicien.
Dans le cadre de cette présentation, les différentes méthodes et équipements d’investigations géotechniques seront revus afin de démontrer les possibilités d’optimisation de la conception des ouvrages.Des recommandations géotechniques types seront brièvement abordées. Pour terminer, des historiques de cas permettront de démontrer l’importance de la réalisation d’une étude géotechnique de qualité pour le bon déroulement de vos projets.
Notre conférencier :
M. François Côté, ingénieur, M.Sc.A. de : Inspec Sol
Depuis plus de 23 ans, François Côté a agi à titre de directeur et de chargé de projets en géotechnique et dans la surveillance et le contrôle qualitatif des matériaux. Il a été impliqué sur des grands travaux de génie civil (routes, infrastructures municipales, projets portuaires, digues) ou pour la construction de bâtiments, multi-étages, industriels et commerciaux. Depuis 2005, il est vice-président de la firme Inspec-Sol et actionnaire principal de la firme CRA. Il est membre de l’ordre des ingénieurs du Québec et il s’est spécialisé dans la géologie de l’ingénieur en complétant une maîtrise en sciences appliquées à l’École Polytechnique de Montréal en 1990.
Au cours de ses années d’expérience, il a appliqué les notions de géotechnique en réalisation de projet pour des grands travaux de terrassement, le drainage, les soutènements des terres, la consolidation de roc et tous les types de fondations. En plus d’être chargé de projet pour différentes expertises en ingénierie des matériaux (béton de ciment, enrobés bitumineux, sols et granulats, maçonnerie, pierre de taille, membranes, adhésifs, etc.), il a développé une expérience dans la reconnaissance, l’utilisation et la caractérisation de divers types de granulats.
François Côté s’implique dans son milieu professionnel en siégeant à des comités de normalisation, comme président de l’Association des consultants laboratoires experts (ACLE) de 2009 à 2010 et membre du Conseil d’administration de 2006 à 2012, ainsi que membre actif de plusieurs associations professionnelles. Il a été conférencier invité sur divers sujets (géotechnique, fondations profondes, BCR, mélanges sols-bentonite, essais sur granulats, gonflement relié à la pyrite, analyse de risque avec histoires de cas, etc.).
Endroit:
École des métiers de la restauration et du tourisme de Montréal (EMRTM)
1822 boulevard de Maisonneuve Ouest
Montréal, QC
Quand:
Mercredi le 19 novembre, 2014
de 18h00 à 20h00
Déroulement de la soirée:
18h00: Cocktail, tables d’exposants
18h45: Début de la présentation et service du repas.
Coût:
Membre DCC : 30 $
Non-membre : 40 $
Étudiant / stagiaire /technicien junior : 20 $
(taxes incluses)
INSCRIPTION OBLIGATOIRE
Les dîners-causeries de DCC sont maintenant admissibles comme activité de formation dirigée selon les exigences de formation continue obligatoire de l’Ordre des architectes du Québec et de l’Ordre des ingénieurs du Québec.”
Publié le 14 novembre 2014