Exposition « Transformer. Design et futurs énergétiques » du Vitra Design Museum à la Biosphère

15 mai 2025 - 31 oct. 2025

École internationale de Copenhague | La surface de l’école internationale de Copenhague est recouverte de 12 000 modules solaires inclinés à différents angles, qui répondent à plus de la moitié de la consommation annuelle d’électricité de l’école. Selon l’orientation des panneaux et l’incidence de la lumière, les panneaux brillent du vert turquoise au bleu foncé. L’installation solaire fait partie du programme d’enseignement de l’école. Les élèves suivent la production d’énergie du bâtiment et analysent les données en classe | © Adam Mørk | Architecte : C.F. Møller Architects

Communiqué de presse d’Espace pour la vie :

« Montréal, le 15 mai 2025 – Espace pour la vie est heureux d’annoncer la grande première nord-américaine de l’exposition itinérante Transformer. Design et futurs énergétiques, une création du Vitra Design Museum de Weil-am-Rhein en Allemagne, qui est une référence parmi les musées de design dans le monde. Elle sera présentée à la Biosphère jusqu’à l’automne 2026.

Alors que l’énergie est au cœur de nos sociétés, l’utilisation des combustibles fossiles est l’une des causes majeures des changements climatiques et du réchauffement planétaire. Parmi les solutions envisagées, les sources d’énergie sans émissions de CO2 sont explorées. Dompter le vent, le soleil et l’eau présente ses défis, mais le design offre des solutions innovantes et fascinantes.

Le design joue en effet un rôle important dans la transition énergétique actuelle. Transformer. Design et futurs énergétiques, commissarié par Jochen Eisenbrand du Vitra Design Museum, expose ainsi comment le design intègre à différentes échelles les énergies renouvelables dans notre quotidien ; que ce soit au niveau du corps, des habitations, des villes ou encore des modes de transport.

Le public y découvrira notamment des objets du quotidien utilisant les énergies renouvelables tels que la lampe Sunne qui capte l’énergie solaire le jour et s’illumine le soir ; le lampadaire de rue à énergie éolienne PAPILIO ; le frigo souterrain de Groundfridge qu’il suffit d’enfouir dans le sol pour obtenir un frigo parfaitement fonctionnel ou encore le sac à dos (B)pack de (B)energy qui permet le transport de 1000 litres de biogaz brut (pour un poids de 4 kg). Non seulement, c’est une alternative au bois et au charbon utilisés dans les cuisines du continent africain, mais il offre également des possibilités de revenus pour les petits producteurs puisqu’il est produit à partir de déchets organiques et d’eau.

Un design canadien inspiré et inspirant

Bien que l’exposition respecte la trame narrative et l’expérience de l’exposition originale Transform! Designing the Future of Energy, créée et présentée en 2024 par le Vitra Design Museum, l’équipe de la Biosphère a pu bonifier et adapter une partie du contenu pour le public local.

Ainsi, une dizaine de projets (sur plus de 75 présentés) proviennent du Canada, fournis par des designers, des firmes d’architectures, des artistes, des départements d’universités et divers acteurs du milieu. Seront, entre autres, présentés Éclipse XI, le prototype de voiture solaire de course de l’École de Technologie Supérieure ; une robe à énergie cinétique de Joanna Berzowska qui exploite l’énergie humaine ; la maquette d’un congélateur communautaire pensé par Blouin Orzes Architectes et inspiré de la tradition culturelle des communautés inuites du Nunavik ou encore le ThermoDrain qui récupère la chaleur et permet de réduire les coûts de chauffage de l’eau dans une maison.

Tout comme la dépendance aux énergies fossiles a profondément influencé notre quotidien, la transition croissante vers les énergies renouvelables influencera de plus en plus notre vie à l’avenir. La Biosphère vous propose de découvrir à quel point le design est un atout puissant pour façonner un avenir énergétique durable et inspirer des changements positifs dans notre manière de vivre.

Transformer c’est aussi :

  • Un carnet famille proposé durant l’exposition afin de rendre les contenus accessibles de façon ludique, de permettre aux plus jeunes d’explorer et de comprendre les liens qui se tissent entre le design et la transition énergétique.
  • Une visite guidée enrichissante et inspirante qui vous permettra d’admirer des prototypes et des innovations inédits illustrant le rôle crucial du design dans la transition énergétique du futur. Tous les jours, à 11 h en anglais et à 14 h 30 en français.
  • Une série de six rencontres entre octobre 2025 et avril 2026 afin de mettre en valeur et d’approfondir certains aspects ayant une résonnance avec les milieux du design montréalais et québécois. L’objectif est d’inspirer les publics à une transition socio écologique innovante et inspirante. »

Pour consulter le communiqué de presse original…

Pour se procurer des billets…

Projets présentés

A – Lampe solaire Sunne | Marjan van Aubel

B – Chandail solaire | Pauline van Dongen

C – PAPILIO | Tobias Trübenbacher

D – Robe énergisée | Joanna Berzowska et XS Labs

E – Congélateur communautaire | Blouin Orzes architectes

F – Eclipse XI | École de technologie supérieure

G – Éolienne Pneuma | ECAL

H – Radio solaire | Hoffman Electronics Corp.

I – X_Land | XTU architects

J – Mini-frigo Muri | Studio Punctuate Design

Légende et crédits

A – Lampe solaire Sunne de Marjan van Aubel

  • Pays-Bas, 2021
  • Aluminium anodisé, verre acrylique, câble en acier, électronique
  • Collection Vitra Design Museum
  • © Marjan van Aubel Studio
  • Cette lampe, équipé de cellules solaires et d’une batterie, capte et emmagasine l’énergie pendant la journée. En soirée, elle émet une lumière atmosphérique avec trois intensités lumineuses, inspirées des cycles de la lumière naturelle : lever du soleil, lumière du jour et coucher du soleil.

B – Chandail solaire de Pauline van Dongen

  • Pays-Bas, 2015
  • Tissu, cellules solaires, métal
  • Collection Pauline van Dongen
  • © Pauline van Dongen, Photo: Liselotte Fleur
  • Les 120 cellules photovoltaïques en couches minces qui forment le motif décoratif de ce vêtement génèrent de l’électricité pouvant servir à charger un appareil électronique ou être stockée dans une batterie.

C – Papilio de Tobias Trübenbacher

  • Allemagne, 2021
  • Acier, aluminium thermolaqué, composants électroniques (batterie, générateur)
  • © Tobias Trübenbacher & Nikolai Marcinowski
  • Ce lampadaire à énergie éolienne et à batterie intégrée est aussi équipé d’un détecteur de mouvement. Le tout permet de réduire la pollution lumineuse, de faire des économies d’énergie et produit une luminosité qui attire moins les insectes.

D – Robe énergisée de Joanna Berzowska, XS Labs de l’Université Concordia, STICKY, Captain Electric et Battery Boy

  • Canada, 2008
  • Composantes électroniques (sur mesure), cuir, polyester
  • Collection Joanna Berzowska
  • © Joanna Berzowska et XS Labs_Université Concordia
  • Cette robe à énergie cinétique générée par les mouvements du corps les transforme en énergie électrique stockée dans une batterie intégrée au vêtement qui illumine les poches.

E – Prototype de congélateur communautaire par Blouin Orzes architectes

  • Canada, 2015
  • © Blouin Orzes architectes
  • Ce garde-manger collectif, qui s’inscrit dans une tradition culturelle des communautés inuites du Nunavik, est un congélateur de 140 m2 et comprend des espaces de préparation de la viande et du poisson en plus d’espaces d’entreposage. Un système de récupération de la chaleur extraite des chambres de réfrigération et de congélation aide à chauffer les espaces d’accueil utilisés par les membres de la communauté.

F – Eclipse XI du club étudiant de l’École de technologie supérieure, Université du Québec

  • Canada, 2023
  • Fibre de carbone, cellules photovoltaïques, aluminium
  • Collection École de technologie supérieure
  • © Anthony Audet
  • Le prototype de voiture solaire, Éclipse XI, dont les cellules photovoltaïques sont disposées sur une surface de 4 m2, ne pèse que 200 kg. À 70 km/h, sa consommation d’énergie est inférieure à celle d’un séchoir à cheveux. La voiture peut atteindre une vitesse de pointe de 120 km/h. Il s’agit du prototype qui a raflé le plus de titres dans l’histoire du club étudiant.

G – Éolienne Pneuma par l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL) / Jule Bols, Sophia Götz

  • Suisse, 2023
  • Liège, aluminium, plastique
  • Collection ECAL / Jule Bols, Sophia Götz
  • © ECAL – Marvin Merkel
  • Cette éolienne abrite une serre hydroponique. Le rotor, qui alimente la serre en énergie, est soutenu par une structure grillagée. Celle-ci comporte des segments d’air isolants fabriqués à partir de film ETFE qui assurent une température optimale dans la serre. On pourrait y cultiver des aliments à longueur d’année malgré le climat rigoureux qui prévaut sur l’île de Fogo Island.

H – Radio solaire Trans-Solar 706 de Hoffman Electronics Corp.

  • États-Unis, 1958
  • Plastique, cuivre, verre, acier, mousse, silicium
  • © Karl Wagner- Museum of Solar Energy, from the Bill Burkett Private Collection
  • Commercialisée en 1958, cette radio est l’une des premières radios solaires produites en série qui a été acheté en très grand nombre. 12 cellules solaires l’alimentaient et fonctionnait aussi bien à la lumière d’une lampe qu’à la lumière solaire ou sans lumière directe grâce à une cellule interne au mercure de 4 volts

I – X_LAND par XTU architects

  • France, 2020
  • Avec l’aimable autorisation de XTU architects, Paris
  • © XTU Architects
  • Ce projet s’est concentré sur l’avenir des 200 plateformes pétrolières dans un monde post-fossile. Lieux habitables et exotiques, elles comprendraient des panneaux solaires, des éoliennes ainsi qu’une végétation luxuriante et des aliments cultivés en serres. Les systèmes de filtration utilisés pour séparer le pétrole de l’eau de mer pourraient être modifiés pour produire de l’eau potable.

J – Mini-frigo Muri par Studio Punctuate Design

  • Canada, 2024
  • Collection Studio Punctuate Design
  • © Studio Punctuate Design
  • Compact et esthétique, ce système de refroidissement des fruits et légumes utilise un principe naturel simple : un pot d’argile non poreux placé à l’intérieur d’un pot d’argile poreux tapissé de sable. Quand l’eau contenue dans le sable s’évapore et traverse les parois extérieures, elle attire la chaleur, ce qui refroidit l’intérieur.
Source : Espace pour la vie | Montréal

Publié le 16 mai 2025