Conférence « Fucking with Interoperability » (Jouer avec l’interopérabilité) : Culture Lab 1991-1994

31 mars 2016

Annonce :

Jeudi 31 mars 2016, à 18h
Entrée libre. Présenté en anglais.

Brian Boigon a dirigé le Culture Lab dans l’arrière-salle d’un club de rock de Toronto de 1991 à 1994. Les discussions des rencontres du Culture Lab portaient sur des thèmes allant de « Insider Criticism » à « Weaklings », en passant par « Dip Sticks ». Les participants venant des domaines de l’architecture, de l’art, du cinéma, de la vidéo, de la musique, de l’humour, de la science et de la mode devaient pousser plus loin leur discipline en fonction de la thématique qui leur était attribuée vers des modes de propagation inconnus.

L’objectif derrière Culture Lab était d’entremêler intellectuellement théorie et produit et de réduire la distance entre les deux. Et, au bout du compte, de créer un nouvel espace d’interopérabilité où les conférenciers, reçus sur la scène par Boigon, étaient projetés dans une architecture sociale inconnue, provoquant l’émergence de nouvelles hypothèses concernant la nature de la production culturelle pendant les années de transition entre l’analogique et le numérique. La conférence de Boigon, « Fucking with Interoperability », portera sur les ramifications temporelles et sociales à l’origine du projet de Culture Lab, à l’œuvre au sein de celui-ci et dans son rayonnement.

Brian Boigon est théoricien du design, artiste, directeur artistique et écrivain. Il est actuellement Directeur du baccalauréat ès arts en études architecturales et professeur agrégé, orientation enseignement, à la Daniels Faculty of Architecture, Landscape, and Design de la University of Toronto. L’expertise de Boigon regroupe principalement le champ des sites de production culturelle alternative, de la science-fiction, du design locomoteur et de l’architecture de jeux vidéo. Architecte de formation, Boigon collabore à des événements de design numérique et éphémères depuis le début des années 1990, et il a travaillé pour de nombreux grands studios de cinéma, maisons de disque et entreprises Web et de télécommunications à la création de nouveaux modes de conception multiplateformes. Sa recherche actuelle porte, entre autres sujets, sur l’invention d’une ville du futur appelée Interopera et l’élaboration d’une théorie de la voie du mouvement pour les modalités conceptuelles.

Présenté en complément de l’exposition L’architecte, autrement.”

Pour visiter le site internet du Centre Canadien d’Architecture…

Source : Isabelle Huiban, chef des relations de presse | Centre Canadien d’Architecture

Publié le 26 mars 2016