Résidence de recherche et de création à la British School at Rome 2024 + Expérience d’Olivia Daigneault Deschênes

Extrait de l’appel de candidatures :

“Date limite d’inscription : 22 juin 2023 (23 h 59)

Résidence de recherche et de création de trois mois pour architectes et artistes en arts visuels à la British School at Rome, en Italie.

[…]

Préambule
Depuis 2008, un programme de résidences permet chaque année à un professionnel québécois du domaine de la recherche architecturale (architecture, architecture de paysage, urbanisme et design de l’environnement) ou à un artiste en arts visuels dont la démarche est liée à la recherche architecturale, de faire un séjour de recherche et de création de trois mois dans la capitale italienne. Le séjour a lieu dans les installations de la British School, située sur la Via Gramsci, et permet au candidat sélectionné de profiter des nombreuses possibilités de contacts professionnels liés au développement de sa carrière.

Objectifs
Le Conseil vise cinq objectifs à l’égard de son programme d’ateliers-résidences :

• Soutenir et stimuler les créateur(-trice)s en mettant à leur disposition un environnement et des moyens appropriés à la réalisation et à la diffusion de leurs œuvres.
• Favoriser le ressourcement des artistes et des écrivain(e)s en leur donnant accès à un milieu culturel nouveau et stimulant.
• Permettre l’échange de points de vue artistiques ou littéraires et contribuer à l’établissement de liens durables entre les créateur(-trice)s du Québec et ceux (celles) de l’étranger.
• Promouvoir le travail et le développement de la carrière des artistes québécois(es) à l’étranger.
• Développer de nouveaux réseaux de création, de production et de diffusion artistiques.

Objectifs spécifiques

Ce programme de résidences vise notamment à :

• offrir un soutien spécifique adapté à la recherche artistique des créateurs du secteur de l’architecture et des arts visuels afin de favoriser leur ouverture aux nouvelles pratiques et l’amélioration de leur langage plastique;
• contribuer à l’établissement de liens durables entre architectes et artistes québécois et étrangers et permettre l’échange de points de vue artistiques;
• procurer à des créateurs québécois la possibilité d’effectuer un séjour de ressourcement dans une des capitales culturelles les plus riches du monde;
• permettre l’identification de nouveaux réseaux de création, de recherche, de production et de diffusion artistiques.

Caractéristiques de la résidence

Domaines concernés
Recherche architecturale (architecture, architecture de paysage, urbanisme et design de l’environnement) et arts visuels liés à la recherche architecturale

Candidats visés
Artistes qui comptent au moins deux ans de pratique artistique.

Durée du séjour et montant de la bourse
La durée du séjour est de trois mois, d’avril à juin 2024.

Le montant de la bourse est de 6 000 $.

Le Conseil versera directement à la British School at Rome les sommes couvrant l’hébergement, la majorité des repas et l’accompagnement professionnel durant la résidence.”

Pour lire la suite de l’appel de candidatures…

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Extrait de l’entrevue d’Olivia Daigneault Deschenes sur le blog du British School at Rome (en anglais seulement) :

“Monday 05/06/23

Meet the artists: Olivia Daigneault Deschênes

An interview with Olivia Daigneault Deschênes, Quebec Resident, in which she speaks about the work she has produced during her residency at the BSR from April – June 2023, ahead of the Summer Open Studios.

Your project in Rome revolves around themes of architecture and feminism. Could you tell us more?

My feminist awakening coincided with my architectural education. Since then, I carry the question of how my chosen discipline can contribute to feminist struggles. More specifically, I am interested in exploring how the architectural design tools can be put to use for the production of critical feminist knowledge. Rather than taking the problem-solving approach, I’m interested in research-by-design processes that use architectural tools to extract and dissect how patriarchal forces come at play in a given context. Through architecture, I aim to make tangible and explicit a reality that is otherwise banalised or invisible. I believe in the importance of provoking emotions in order to generate new understanding and eventually induce change.

For my time in Rome, I focused on the feeling of fear in public space. My work starts from my personal position: one of race and class privilege, intersecting with my gender identity as a cis woman. Upon my arrival to the British School at Rome, my ambition was to walk the different neighborhoods of Rome, at various time of day. When I arrived at the BSR, I soon noticed a physical barrier that would make things a little harder and uncomfortable: Villa Borghese Park. Indeed, one has to cross the park on foot to reach most places in the city. This left me feeling limited in my mobility, especially after being advised to not cross the park at night. So, this specific context became the starting point of my project here and Villa Borghese became my site of inquiry.”

Pour lire la suite de l’entretien…