Conférence d’Anna Bokov (Terreform ONE, Cooper Union et Cornell University) | « Lab Test 1 »

5 avril 2018

Centre Canadien d’Architecture

Laboratoire de psychotechnique, Moscou, Russie, v. 1927. Ploglazometr (avion-oeil-mètre) | Photographe inconnu.

Annonce :

Lab Test 1: conférence d’Anna Bokov
Jeudi 5 avril à 18 h 30
Théâtre Paul Desmarais
Conférence a lieu en anglais

Dans le cadre de l’exposition Culte du labo : une histoire non-conformiste des rapports entre la science et l’architecture et de la série de programmes publics Test de labo qui porte sur des institutions architecturales inspirées par des mouvements scientifiques, Anna Bokov, directrice du design chez Terreform ONE et professeure à la Cooper Union et à la Cornell University, fera une présentation sur la « science » de l’architecture aux Vkhoutemas.

Examinant le contemporain au prisme des enjeux soulevés par les recherches de l’exposition, deux Tests de labo analysent d’un œil critique des études de cas d’institutions architecturales inspirées par les mouvements scientifiques, ainsi que les projets et les idées qui en découlent.

Anna Bokov est directrice du design chez Terreform ONE et elle enseigne à la Cooper Union et à la Cornell University. Elle a auparavant travaillé comme architecte et urbaniste en Europe et aux États-Unis.

En 1927, un groupe d’architectes rationalistes soviétiques fonde un « laboratoire psychotechnique » aux Ateliers supérieurs d’art et de technique à Moscou, une école interdisciplinaire de design connue sous le nom de Vkhoutemas (Вхутемас). L’objectif est de mettre en œuvre des approches « scientifiques » et « expérimentalement vérifiées » en matière de pédagogie architecturale et de design dans le cadre du cours de base Espace donné par Nikolaï Ladovski. Le laboratoire est rempli d’instruments pour mesurer les aptitudes spatiales et visuelles des futurs architectes; les murs, le sol et le plafond sont peints en noir. Les méthodes de test déployées aux Vkhoutemas sont conçues pour répondre aux besoins de développement rapide de l’Union soviétique et sont fondées sur des théories de la psychologie, de la perception et de l’optimisation industrielle élaborées par des scientifiques comme Hugo Münsterberg du Harvard Experimental Psychology Laboratory. L’analyse de cette convergence d’intérêts scientifiques et « scientistes », et de sa translation à travers le temps, l’espace et les cultures politisées constitue une étude de cas d’une rencontre fondatrice entre la science et l’architecture.”

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Source : Isabelle Huiban | Chef des relations de presse | Centre Canadien d’Architecture

Publié le 30 mars 2018