Invitation au débat « À bas les parcs / No Parks »

25 mai 2017

Centre Canadien d’Architecture

Fergus Drennan cueillant des baies de Mahonia japonica près d’une station-service, Canterbury, 2008. | Centre Canadien d’Architecture

Communiqué de presse :

Montréal, le 18 mai 2017 — Dans le cadre de son exploration continue de l’intervention humaine sur le paysage canadien au travers de l’exposition et de la publication Le temps presse : une contre-histoire environnementale du Canada moderne, le CCA tiendra un débat public  au sujet du rôle des parcs dans les villes d’aujourd’hui, le jeudi 25 mai, de 19h à 21h. Cette activité évaluera, sous la forme d’une discussion, si les parcs sont un atout pour la ville ou le contraire : est-ce que nous nous porterions mieux sans les parcs? Deux équipes débattront de cette question, en se demandant s’il faut oui ou non conserver nos parcs et ce qui arriverait à la ville si nous nous en débarrassions. Qu’est-ce qui prendrait alors la place de la « nature », et de quelle façon pourrions-nous entrer en relation avec ce substitut?

Comme l’explique Lev Bratishenko, Conservateur, Public : « Les parcs ne sont pas anodins. Dans les villes, les parcs sont des actifs immobiliers et des « commodités » urbaines créés par des urbanistes, des architectes paysagistes, des ingénieurs hydrauliques, des spécialistes en politique urbaine et d’autres experts. Les parcs nationaux ont la prétention de préserver la nature sauvage, mais ces territoires sont eux aussi administrés avec soin et, en Amérique du Nord, leur histoire est étroitement liée à la dépossession des peuples autochtones. Notre expérience de la plupart des parcs emblématiques a été conçue et commercialisée avec le support des offices de tourisme, des gardiens de parc, de l’épandage aérien de pesticides et d’autres moyens de contrôle. Les parcs sont aussi bien une industrie qu’une manière de camoufler des friches industrielles et de maquiller des infrastructures gênantes. »

Les participants au débat comprendront Sarah Dunn, urbaniste à UIC/GSAPP et cofondateur de UrbanLab; Karen K. Lee, président et CEO de Global Fit Cities, et ancien directeur du Healthy Built Environment and Active Design pour la ville de New York; Nikita Lopoukhine, ancien directeur général de Parcs Canada; Martin Lukacs, journaliste environnemental pour The Guardian; Jason W. Moore, professeur de sociologie à Binghamton University; et Martin Rein-Cano, fondateur de Topotek 1.”

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Source : Isabelle Huiban, Chef des relations de presse | Centre Canadien d’Architecture

Publié le 20 mai 2017