Actualité janvier 2025

Restauration patrimoniale, mise aux normes et certification LEED de l’hôtel de ville de Montréal

Pourquoi avoir sélectionné ce projet à titre de vitrine sur Kollectif?

C’était un projet de restauration très complexe, avec des attentes élevées. La pression était à son climax pour les architectes et entrepreneurs qui allaient entreprendre ce projet.

Force de constater que le défi a été habilement relevé avec sensibilité et sobriété. Le travail de restauration est impeccable, réussissant à remettre en valeur la richesse des matériaux de l’époque, tout comme les détails dans les boiseries et dans la pierre. L’expertise des artisans du patrimoine se perçoit, de l’extérieur vers l’intérieur.

L’ajout de composantes contemporaines, comme les luminaires, les murs de bois et les poutres dorées, se marie harmonieusement avec le cachet historique de l’établissement. On se doute également que la mise en valeur de la lumière naturelle à travers l’édifice doit significativement améliorer la qualité de vie des employé.e.s et élu.e.s.

Cette réalisation exemplaire devrait servir de modèle, démontrant la valeur de la préservation de notre cadre bâti plutôt que la démolition (ou transformation malheureuse) de notre patrimoine collectif…


Description du projet

L’Hôtel de Ville de Montréal fut érigé de 1872 à 1878. Ce Lieu Historique National du Canada est le premier hôtel de ville à avoir été construit au pays uniquement pour loger une administration municipale. Son style Second Empire et son échelle monumentale témoignent de l’importance de la ville en Amérique du Nord à la fin du XIXe siècle et célèbrent son héritage français. Un incendie majeur survient en 1922 et n’épargne que les murs de pierres. L’édifice est reconstruit et surhaussé d’un étage en 1925.

La restauration de l’Hôtel de Ville de Montréal est un projet d’une importance significative pour la ville et ses citoyens. Il est, à ce jour, l’un des plus vastes chantiers de restauration patrimoniale au Québec. Sa réalisation est le résultat d’une démarche ambitieuse visant à préserver et restaurer ses caractéristiques exceptionnelles tout en mettant de l’avant des aménagements contemporains performants, plus ouverts et plus accessibles aux citoyens.

L’équipe de Beaupré Michaud et Associés, Architectes pilote le projet en collaboration avec MU Architecture et un regroupement de dix firmes de professionnels spécialisés. Le projet débute en 2017 sous l’administration municipale précédente, en parallèle à la relocalisation temporaire de la mairie dans l’édifice Lucien-Saulnier. La planification et la réalisation s’accélèrent en cours de mandat, alors que la Ville adopte un mode de projet en gérance où plus de cinquante lots de travaux distincts sont octroyés. Cette formule nécessite un leadership accru de la part des architectes. Ils contribuent au développement des séquences et à l’organisation de cette structure de projet qui est utilisée pour la première fois par la Ville de Montréal. Les concepteurs et spécialistes travaillent en étroite collaboration dans un processus de conception intégré (PCI) et s’affairent à décrire chaque intervention et à dessiner les quelques 276 feuilles qui composent le cahier de plans d’architecture. Il se sera écoulé sept ans d’efforts continus et acharnés entre les premiers croquis et l’inauguration officielle tenue le 7 juin dernier.

Démocratie et architecture

Lorsque débute le projet en 2017, la majorité des systèmes sont vétustes. Le vent souffle au travers des murs et l’été, les climatiseurs installés aux fenêtres peinent à tempérer les lieux. Les espaces de travail sont inconfortables. Les lieux sont sombres, encloisonnés et désorganisés. En analysant les plans anciens de Louis Parent, architecte de la reconstruction de l’édifice, on découvre une planification originale où l’apport de lumière naturelle est soigneusement traité, où la planification est ordonnée et où une place prépondérante est dédiée aux activités civiques. Ces grands principes dévoilés par les recherches historiques guident les architectes dans la conception du projet. Le citoyen est placé au cœur du programme. On redéfinit les accès publics. Certains murs sont ouverts et des cloisons sont retirées, permettant à la lumière naturelle d’imprégner à nouveau le lieu.

Ce bâtiment iconique montréalais propose dorénavant des parcours de visite qui traversent les trois premiers niveaux en passant par le Hall d’Honneur, la salle du Conseil, le balcon du Discours et le nouveau salon de la Francophonie. La collection des voûtes d’archives est mise de l’avant et une exposition permanente accompagne les visiteurs. De part et d’autre de la salle du Conseil, on perce soigneusement les murs de marbre, de bois et de pierre. Le public accède enfin à la terrasse et la nouvelle salle du Pin-Blanc offrant toutes deux une vue imprenable sur la cime du mont Royal. L’agrandissement, agencement de volumes de granite et de chêne blanc, se dépose délicatement sur la terrasse. Une succession de travées en laiton organise l’espace et se déploie avec légèreté. Elle rythme différents cadrages, alternant les vues sur les vitraux, les murs anciens, les paysages du Vieux-Montréal et la silhouette du centre-ville.

Réappropriation de la Maison des citoyens

Ce projet de restauration majeure est une opportunité unique de revitaliser l’hôtel de ville de Montréal et d’offrir une vision à long terme permettant d’améliorer la qualité de vie des usagers, d’enrichir l’expérience des visiteurs et de redorer le prestige de cet important symbole montréalais. Le projet réorganise tous les espaces à bureaux et renforce le sentiment de proximité entre les citoyens et l’administration municipale. Il offre des espaces plus inclusifs et il se conforme aux normes les plus élevées d’accessibilité universelle.

Les accès publics se font désormais par la Place Vauquelin et la rue Gosford. Ces entrées réaménagées rendent l’hôtel de ville plus accueillant, plus perméable. L’accueil des visiteurs se fait dans un espace central ouvert et agrandi. Les comptoirs de marbre monumentaux qui limitaient autrefois l’espace public sont démontés et minutieusement réassemblés dans de nouveaux espaces d’échanges entre les citoyens et leurs élus. Un espace famille et un café public y sont attenants. On retrouve également une salle de consultation des archives, un bureau de rédaction à l’attention des journalistes et une salle de presse.

La nouvelle salle des Armoiries offre un espace polyvalent généreusement vitré et dynamisé par une œuvre d’art en cinq tableaux conçus par l’artiste Chih-Chien Wang. Au sud, les colonnes massives de marbre sont dégagées de leurs cloisons et cet espace hypostyle crée de nouveaux interstices où se déploie une zone d’exposition muséale permanente.

Du côté nord, un vaste espace de bureaux entièrement modernisé et ensoleillé est dédié aux services du greffe. Un long volume de verre qui miroite la lumière semble se glisser sous les hauts caissons du plafond. Il abrite des bureaux vitrés et des salles de réunion et agit comme une interface entre les employés et les visiteurs.

Les escaliers monumentaux de part et d’autre de l’accueil invitent à découvrir le parcours qui se poursuit aux étages vers le Hall d’Honneur, la salle du Conseil et la nouvelle terrasse sur le toit. L’entrée monumentale de la rue Notre-Dame est restaurée et son rôle d’entrée protocolaire est clarifié. Le décor du premier étage s’impose par la richesse de ses textures et de ses couleurs. Le marbre rubané au sol, les lambris, les portes, les ferrures, les plâtres, les vitraux ainsi que toutes les surfaces ont eu l’attention des concepteurs et des restaurateurs. Rien n’a été laissé au hasard : les composantes technologiques de diffusion multimédia de ces espaces sont presque invisibles. Les pupitres de la salle du Conseil en noyer noir sont démontés et réassemblés pour former de nouvelles tables ergonomiques et en assurer l’accès universel. Les salons protocolaires et les bureaux de fonction ornés de boiseries en chêne blanc et de luminaires en bronze sont soigneusement reconstitués et restaurés. Les pièces les plus significatives du mobilier sont restaurées, et les collections sont regroupées pour former des ensembles cohérents auxquelles les concepteurs ajoutent des éléments contemporains raffinés.

Sur la terrasse, un ajout contemporain prend forme et vient remplacer avec distinction un abri temporaire qui accueillait les dignitaires internationaux. Composé d’une élégante colonnade, d’une structure mise en évidence au niveau des plafonds et d’un agencement de volumes de granite et de chêne blanc, il accueille maintenant le public et les visiteurs dans un espace vaste, lumineux et digne de ce nom. On y accède par deux passages vitrés qui percent délicatement les murs et qui créent une distance entre la façade de pierre et les nouveaux volumes. La succession de travées organise l’espace et se déploie avec légèreté. Elle rythme différents cadrages, alternant entre des vues sur les vitraux, les murs anciens, les paysages du Vieux-Montréal et la silhouette du centre-ville. Son revêtement métallique est un alliage de cuivre et de laiton spécialement sélectionné pour le projet et assemblé selon des techniques traditionnelles de ferblanterie. La finesse des joints et des pliages est exprimée. Les surfaces et les matériaux se poursuivent au-delà des murs de verre, sur la terrasse, pour confondre les notions d’intérieur – extérieur. Cette démarche d’agencement des matérialités a pour but de marier délicatement cette nouvelle structure au bâtiment existant et au paysage urbain dans le plus grand des respects et de manière intemporelle.

Le parcours public se poursuit au deuxième étage. Des cloisons de bureaux vitrées et encadrées de bois sont découvertes lors des travaux de dégarnissage. Les éléments manquants sont reproduits à l’aide de couteaux taillés sur mesure. Des verres clairs sont insérés et l’ensemble, incluant le lambris en panneaux à caisson, est restauré. Le nouveau salon de la Francophonie s’ouvre depuis le corridor en surplomb du Hall d’Honneur. Cette salle est redécouverte grâce au retrait des cloisons et des nombreuses superpositions de plafonds ajoutés au fil des ans. La lumière y entre par cinq fenêtres cintrées dans l’épaisseur des murs de la tour. Une porte massive en bois donne enfin accès au célèbre balcon du Discours tenu par le Général de Gaulle en 1967!

Ce parcours est une invitation à découvrir l’édifice sous un nouveau jour, en valorisant à la fois son passé historique et ses transformations contemporaines. Les réaménagements permettent un retour à une plus grande lisibilité des espaces intérieurs. L’organisation des fonctions et des aires de travail est simple et d’une grande clarté. Elle pourra évoluer au fil des décennies et au rythme de la vie politique montréalaise.

Le troisième et le quatrième étage sont dédiés aux espaces à bureaux et à la direction générale. Très sombres et cloisonnés de manière chaotique dans un aménagement des années ’80, ces espaces nécessitent une transformation radicale. Aucune composante d’intérêt patrimonial ne subsistait.

L’aménagement dessert une multitude de départements en constante évolution. Il se doit d’être polyvalent, ouvert et versatile. La pandémie de Covid-19 offre un moment de réflexion opportun pour l’administration qui revoit ses méthodes d’organisation du travail. Les concepteurs diversifient les types d’espaces de travail et bonifient le programme. De nombreuses zones de collaboration, d’échange et de détente sont confortablement organisées. L’intégration de la biophilie, notion de bien-être lié à l’exposition aux éléments vivants, aux plantes et aux matériaux naturels, contribue également à la qualité de vie. Un système radiant diffuse lentement la chaleur depuis les plafonds. Le traitement acoustique des surfaces est modélisé pour s’assurer du confort auditif et quelques salles entièrement feutrées sont ajoutées à chaque étage. De très grands puits de lumière sont mis à profit dans les aires de travail et dans la salle de conférence du quatrième étage pouvant accueillir jusqu’à 70 personnes.

Les circulations centrales sont délimitées grâce à un revêtement mural en chêne blanc sur quartier. Les coupons sont soigneusement sélectionnés chez un manufacturier québécois par les concepteurs et sont assemblés à tout venant. Le rythme créé est ponctué du vitrage des salles de réunion dans lequel s’insèrent des lambourdes de bois pour offrir une plus grande intimité. Les coins en chêne massif, aux profils arrondis, enveloppent ces volumes avec douceur et facilitent la fluidité de la circulation. Ces noyaux de bois, au centre des étages à bureau, redonnent un sentiment de noblesse aux lieux en plus de créer un repère visuel et spatial autour desquels toutes les fonctions s’organisent. Les salles de réunion et de vidéoconférence y sont regroupées en alternance avec les coins café, les cafétérias et les espaces de service. Les volumes de bois s’ouvrent pour offrir des percées visuelles et laisser entrer la lumière jusqu’au centre de l’édifice.

 Temporalité

Le projet revoit l’ensemble des systèmes en profondeur. Un processus de certification LEED v4.1 O+M Or pour bâtiments existants est en cours. Cette certification mesure les efforts déployés à long terme par les utilisateurs et les opérateurs de l’édifice pour atteindre les objectifs de transition écologique. Elle témoigne de l’importance accordée à la qualité de vie et la santé des occupants en créant des milieux de travail alignés sur les principes de la norme WELL.

Ce projet de restauration permet de pérenniser un édifice plus que centenaire. Les efforts consentis pour préserver ses murs, stabiliser sa structure face aux séismes et conserver les principales composantes de son décor intérieur contribuent à la protection des ressources en évitant l’extraction et la production de nouveaux matériaux. Au-delà de 12 000 tonnes de pierres et 8 500 tonnes métriques de béton ont été conservées en place. Parmi les mesures prises pour réduire l’empreinte carbone, mentionnons l’installation stratégique de thermopompes air/eau dans des chambres tempérées par l’air évacué où toute l’énergie résiduelle est récupérée. La combinaison de ces différentes mesures permet de réduire la consommation énergétique de 79% par rapport à la situation antérieure. Elle permet également un fonctionnement à 99% sans émission de carbone : un tour de force pour un édifice institutionnel patrimonial d’une telle ampleur! L’ajout de vestiaires, de douches, de garages à vélos et de bornes électriques pour véhicules témoigne également de l’engagement du projet pour la mobilité durable.

À titre d’exemple des nombreuses réussites du projet, citons la restauration des 169 fenêtres à double guillotine en chêne blanc datant de 1925. Ces fenêtres, essentielles à l’identité architecturale de l’édifice, ont été méticuleusement démontées, réparées et rénovées. Mais leur sauvegarde n’était pas assurée. Pour évaluer la faisabilité de cette entreprise, la firme mandate l’atelier l’Établi et met en œuvre deux prototypes de restauration. Le processus se déroule sur six mois. Il faut démonter les châssis, les poulies et les contrepoids puis restaurer l’encadrement et ses chambranles. En atelier, il faut tester différents coupe-froids et élaborer les méthodes de restauration et de masticage. En collaboration avec UL CLEB de Varennes, les valeurs de référence des fenêtres sont testées avant les travaux et après le processus de prototypage. Les résultats sont significatifs. L’étanchéité à l’air est augmentée de 75% et les fenêtres obtiennent une cote A2 selon la norme A440. Grâce à la réussite de cette démonstration technologique, la Ville appuie et met en œuvre la recommandation des architectes.

En plus de la restauration des fenêtres, les architectes spécialistes des murs anciens précisent les interventions requises pour gérer les problèmes d’infiltration et d’inconfort liés à l’étanchéité de l’enveloppe et à la compartimentation des vides de construction. À l’extérieur, une vaste campagne de travaux de maçonnerie occupe les tailleurs de pierre et les maçons dans les échafaudages durant trois ans. Ils font ensuite place aux métalliers qui restaurent les grilles en fer forgé, les marquises, les luminaires et les portes de bronze et de laiton. L’œuvre est complétée par l’ajustement et la calibration d’une mise en lumière soulignant les lignes verticales des façades et de la tour.

Conclusion : un projet modèle

Ce projet titanesque de restauration de l’hôtel de ville de Montréal témoigne du travail de l’équipe multidisciplinaire composée d’entreprises, d’artisans et de professionnels dont l’étroite collaboration s’est avérée essentielle pour assurer la préservation des éléments patrimoniaux et l’intégration parfaite des systèmes. Cette collaboration a permis le partage actif d’un savoir-faire de plus en plus rare. Durant cinq ans, le chantier a été le lieu de mise en œuvre et de raffinement de techniques traditionnelles. Il a permis à ces connaissances liées aux métiers de la construction d’être actualisées et transmises à la nouvelle génération.

Ce projet va bien au-delà de la simple réhabilitation ; il s’agit d’une initiative visionnaire qui fait dialoguer l’ancien et le moderne tout en répondant aux exigences écologiques et démocratiques du XXIe siècle. Grâce à sa rénovation énergétique exemplaire, son agrandissement respectueux et son approche collaborative, l’Hôtel de Ville de Montréal devient un modèle de durabilité, un symbole de résilience et un lieu de démocratie participative renouvelé.


Fiche technique du projet

  • Titre officiel du projet : Restauration patrimoniale, mise aux normes et certification LEED de l’Hôtel de ville de Montréal
  • Localisation : Montréal, Québec
  • Client : Ville de Montréal
  • Architectes : Beaupré Michaud et Associés, Architectes en collaboration avec MU Architecture
  • Ingénieur en structure : NCK Inc
  • Ingénieur électro‐mécanique : Martin Roy et associés
  • Gérant de construction : Pomerleau
  • Date de fin de projet : 2024
  • Superficie : 22 700 m2
  • Crédit photo : Raphaël Thibodeau
  • Autres intervenants : Le groupe Gesfor (décontamination), Soft dB (acoustique), Go Multimédia Inc (multimédia), CS Design (éclairage architectural), David Gour (mobilier), JMCI Inc (transport vertical)

Description des firmes

Beaupré Michaud et Associés, Architectes

Fondée en 1982 par les architectes Pierre Beaupré et Josette Michaud, la firme est aujourd’hui dirigée par deux associés : Menaud Lapointe et Jean-Daniel Mercier.

Beaupré Michaud et Associés, Architectes (BMAA) oeuvre principalement à la restauration du patrimoine architectural ainsi qu’à la construction et rénovation de bâtiments institutionnels et résidentiels. Ces domaines d’expertise, représentatifs de l’expérience des architectes fondateurs, définissent l’ADN de la firme depuis 42 ans. Au fil des années, BMAA a acquis une expérience significative dans la transformation, le réaménagement, la rénovation et l’agrandissement de bâtiments institutionnels et agit comme consultant expert en restauration patrimoniale. La firme compte parmi ses clients les plus importants propriétaires de bâtiments patrimoniaux au Québec.

La firme est reconnue pour la pertinence et la sensibilité de ses interventions en milieu urbain. Elle a reçu de nombreux témoignages de reconnaissance publique au travers de différents prix d’excellence, distinctions et publications.

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MU Architecture

MU Architecture, fondée à Montréal en 2010 par Charles Côté et Jean-Sébastien Herr, est reconnue pour ses élégantes résidences au design très contemporain, ses espaces bureaux créatifs et humains et ses projets avant-gardistes de grande envergure. Tirant profit de leur expérience au sein de plusieurs bureaux d’architectes mondialement reconnus, les fondateurs de MU Architecture ont su s’enrichir des plus hauts standards à Montréal, Vienne, Barcelone et Dubaï.

Solidement positionnée comme un des leaders de sa génération, MU Architecture, assisté par les dernières technologies de conception, façonne espaces et structures dans le but de créer une expérience unique et infinie. Son style raffiné et lumineux prend une nouvelle forme à chaque projet.

MU Architecture, en plus de manier élégance et créativité, se distingue par son approche humaine et sa faculté de communication. Grâce à des valeurs écologiques propres à sa génération, l’agence favorise l’équilibre entre une architecture iconique et la préservation des écosystèmes.

Talentueuse et passionnée, l’équipe de MU Architecture a vu son travail publié à maintes reprises sur la scène mondiale et sa vision audacieuse lui a valu plusieurs prix internationaux.

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