Publication de « Montréal fantasmagorique – La part d’ombre des animations lumineuses urbaines » par Josianne Poirier
Commubniqué de presse :
“RÉSUMÉ | À la tombée de la nuit, Montréal scintille de mille feux. Le pont Jacques-Cartier, le Quartier des spectacles, la Biosphère et bien d’autres repères urbains bénéficient d’une mise en lumière qui magnifie leur présence dans l’obscurité. La constellation que forment ces illuminations confère à la ville une apparence « magique et féérique ». Or, serait-il possible que cet éclat camoufle, voire alimente, une réalité moins séduisante ?
Dans cet ouvrage, Josianne Poirier considère le côté sombre des animations lumineuses urbaines, les visées de rayonnement international qui les légitiment et les récits collectifs pasteurisés qu’elles véhiculent. Entre illumination et aveuglement, visibilité et effacement, promesse et leurre, les scénarisations nocturnes étudiées ici constituent le point de départ d’une réflexion critique sur la marchandisation de la ville et ses effets délétères sur le vivre-ensemble.
EXTRAIT | « La plupart des grandes villes du monde utilisent aujourd’hui la lumière artificielle afin de créer des scénographies urbaines spectaculaires. La stratégie consiste souvent à amplifier l’aura d’icônes déjà célèbres, mais elle peut aussi s’inscrire dans le prolongement de projets de revitalisation différents contextes, l’éclairage contribue à façonner l’image nocturne de la ville. Il magnifie la matérialité du site, en plus de constituer une valeur ajoutée, un élément attrayant en lui-même et pouvant potentiellement générer un engouement touristique.
Ce livre résulte du désir de comprendre ce qui s’exprime dans le chatoiement de la ville contemporaine, à partir de l’intuition que ce dernier exprime une part plus sombre de l’expérience urbaine que l’on voudrait le croire. »
AUTRICE | Josianne Poirier détient une maîtrise en études urbaines et un doctorat en histoire de l’art. Ses recherches abordent principalement les pratiques artistiques dans les espaces publics et les politiques culturelles municipales. Portant sur la fantasmagorie des lumières de la ville, sa thèse a remporté le prix Jean-Pierre-Collin 2018 du réseau Villes Régions Monde. Elle est chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et agit comme spécialiste pour la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement du gouvernement du Québec.”
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