Actualité 01.10.2011

ÉDITORIALISTE INVITÉ – Nicolas Marier – "Faites-le avec ou sans un architecte… Mais faites-le bien!"

Éditorialiste invité Nicolas Marier:

“Au titre, de l’article de Marie-France Léger, “Créer son chez-soi de toutes pièces“, aurait-on pu accoler le sous-titre :

Faites-le avec ou sans un architecte… Mais faites-le bien !

Après la démocratisation des outils de production de la musique, des images, du cinéma, etc, arrive-t-on à la démocratisation de ceux du design ?

DIY ! Ici un bon exemple… Ailleurs, beaucoup de contre-exemples non-publiés

Après le XXe, qui fût porté par l’idée du bon design accessible aux masses, le XXIe siècle sera-t-il celui du bon design accessible et conçu par les masses ?

Il faut certainement plus qu’un “pilote” de logiciels et un marteau à la main… pour faire un bon designer. Avec un titre professionnel ou pas !

Et au sujet des aléas du DIY, les professionnels de l’aménagement ont des solutions : ils possèdent des savoirs qu’ils peuvent déployer comme autant de solutions… C’est tout de même leur boulot que de pétrir tous les jours cette pâte nommée design !

N.M.”

Extrait de l’article de Marie-France Léger:

“En matière de rénovation, il y a deux clans. Ceux qui sont prêts à payer ce qu’il en coûtera pour sauver du temps. Et ceux qui, par intérêt ou pour épargner, décident de faire les travaux eux-mêmes. Pour ces derniers, s’engage alors un long parcours de plusieurs centaines d’heures.

Pas de designer ni d’architecte pour le couple Vincent-Albert. Mais plutôt le logiciel Paint pour faire les plans, le SketchUp pour le 3D, et une volonté de fer.

Philippe Vincent a passé une bonne partie de ses matinées, de ses soirées et de ses week-ends sur le chantier. C’était lui « l’entrepreneur », souligne sa conjointe Catherine Albert, qui l’a accompagné à toutes les étapes du projet. Les nombreuses heures de travail leur ont globalement permis d’économiser 15 à 20 % du budget des rénovations. « J’ai mis ici 35 heures par semaine, en plus de mon travail. Au fond, ça n’a pas de prix. »

En revanche, il y a bien sûr eu des coûts imprévus, comme ceux pour la réfection de la brique en façade et la solidification du mur descendant à la cave, à l’extérieur (voir autre texte). Et aussi les fameux « tant-qu’à-y-être ». Mais là où les dépenses ont vraiment pris un tour vertigineux, c’est à la quincaillerie. « J’étais là tous les jours, pour des vis, des clous, de la colle, des mèches, du silicone… Ça a dû me coûter 600 $ par semaine. »”

Pour lire la suite de l’article…

Nicolas Marier:

Nicolas Marier est architecte [M. Arch] et designer. À l’heure actuelle, il collabore en design et aménagements avec le collectif EKIP, travaille comme architecte et chargé de projet pour une grande société de développement immobilier  et urbain. Il participe aussi à la vie de la coopérative d’habitation dans laquelle il a établi son studio de recherche. Enfin, il dirige, produit et réalise Pecha Kucha Montréal, initiative ayant pour but de rassembler les créateurs de tous les horizons lors de ces soirées événementielles, toutes constituées de présentations stimulantes et inspirantes.

Auparavant, il a enseigné au secondaire professionnel, au CEGEP et à l’université – soit, entre autres, à l’École d’architecture de l’Université de Montréal et à l’École Polytechnique de Montréal. Il a également travaillé de l’étape du développement des projets jusqu’aux chantiers pour différentes firmes d’architectes, de construction, de design et de paysage.

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(*) Les propos mentionnés dans la section “éditoriale” de Kollectif n’engagent que son auteur.
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(Crédit photo: Alain Roberge, La Presse)