Actualité 14.02.2016

La couleur en architecture: un terrain glissant… mais parfois payant!

L’ajout de couleurs en architecture est parfois risqué. Une utilisation maladroite, trop généreuse ou mal positionnée sur un édifice peut avoir tendance à mal vieillir et à susciter de nombreuses critiques. Le cas du CUSM, à Montréal, est le parfait exemple en la matière avec ses motifs grossiers.

 

Source: Huffington Post

 

Plusieurs architectes hésitent à ajouter des couleurs vives à travers leurs réalisations, préférant s’en tenir aux textures et aux teintes naturelles des matériaux, que ce soit le béton, le bois, le verre ou l’acier. C’est d’ailleurs une forte tendance en ce moment au Québec à travers de nombreux bâtiments publics contemporains, comme je le faisais remarquer dans une publication précédente.

 

 

Cela dit, lorsque son application est bien exécutée avec une grande sensibilité au contexte environnant, la couleur peut devenir une signature forte en architecture.

En voici un bel exemple. Il s’agit d’un nouveau centre culturel situé dans la commune de Beaumont-Hague, en France, dessiné par Périphériques Architectes. À l’intérieur comme à l’extérieur, l’équilibre entre la géométrie du bâtiment, les divers matériaux et l’ajout de couleurs vives offre un magnifique spectacle aux visiteurs.

 

Source: Designboom

Source: Designboom

Source: Designboom

Source: Designboom

 

Autre exemple dans le secteur du logement social: Villiot-Rapée de Hamonic-Masson.

 

Source: Hamonic + Masson

Source: Hamonic + Masson

 

Bref, oser peut s’avérer payant… sans oublier, bien sûr, que la modération a bien meilleur goût.