Actualité 04.06.2011

ÉDITORIAL – Marie-Claude Lortie (La Presse) – "Ça paraît peu, mais Montréal a de bons architectes!"

Ça paraît peu, mais Montréal a de bons architectes!

“Que fait-on avec nos bons architectes montréalais ?
Ceux qui gagnent des prix internationaux, qui rayonnent dans le monde ?
Leur fait-on construire le CHUM ? Leur demande-t-on de repenser les nouveaux quartiers du centre-ville ?
Au fait, qui est l’architecte du CHUM ? Et du CUSM ?
Et du nouveau Turcot ?

Il y a un gros problème à Montréal. Depuis la construction du stade olympique, on est traumatisés par les grands projets. On a construit ici et là des choses fort intéressantes, mais qu’on parle de certains immeubles de l’UQAM, des HEC ou du pavillon de la faculté de musique de McGill, ce sont des exceptions.

Pour le reste, surtout du côté résidentiel, c’est triste, plat et morne. On fait du faux vieux et du vrai inintéressant. C’est de l’architecture du “plus bas soumissionnaire”, pour reprendre l’expression que me confiait récemment l’architecte Gilles Saucier.

Celui-ci, qui est un de ces talents d’envergure internationale, m’a parlé longuement des problèmes de l’architecture à Montréal. Ça a donné cette chronique.” [ndlr: voir plus bas]

(Source: Nicolas Marier via Cyberpresse.ca)

Pas beau, pas bon, pas cher

L’architecte Gilles Saucier n’a pas besoin de plus de contrats.

Son carnet déborde.

En plus de ses nombreux projets à Toronto, à Vancouver et même à Montréal, son agence, Saucier ” Perrotte, vient de passer à la deuxième ronde d’un important concours international pour le Centre des congrès de Bogota, en Colombie.

Et quand il ne côtoie pas déjà ainsi sur de très courtes listes les plus grands noms du moment en architecture (les autres bureaux finalistes sont notamment ceux de Zaha Hadid, architecte d’origine irakienne qui bouleverse les idées reçues, Diller Scofidio ” Renfro, qui a transformé le High Line de New York et construit l’Institut d’art contemporain de Boston ainsi que Snøhetta, boîte norvégienne qui a conçu le nouvel opéra d’Oslo et qui veille maintenant sur l’agrandissement du musée d’art moderne de San Francisco), il cherche des idées pour d’autres grands concours internationaux tenus dans des villes où on aime aller chercher les meilleurs pour construire de grands bâtiments, chers ou pas.

M. Saucier, donc, est passablement occupé, mais si on lui demandait de dessiner un grand projet pour Montréal, il répondrait plus que présent.

Pourquoi?”

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(Source: Nicolas Marier via Cyberpresse.ca)