Contre-propositions « À l’échelle de… un geste, un discours, un trait d’humour »
Annonce du CCA :
“Cette semaine, nous publions le second volet d’« À l’échelle de… », une série de contre-propositions aux concepts d’échelle conventionnels. Les trois autrices se penchent sur la façon dont la pratique de l’architecture se positionne dans le monde à travers des exercices linguistiques et narratifs sur l’échelle – d’un geste, d’un discours, d’un trait d’humour.
Aurélie Dupuis suggère que comprendre John Hejduk – à la fois un poète et un pragmatique – comme une dichotomie irréconciliable nous empêche de reconnaître la cohérence de son travail, qui utilise des gestes pour créer un « tissage architectural de temporalités actif ».
Hanah Kataw indique que l’architecture occidentale a été définie comme étant sans échelle et universelle dans un univers d’architectures régionales et finies, et note les efforts récents pour défaire cette mythologie eurocentrique et « élargir les frontières du discours ».
Selon Katerina Zacharopoulou, le sens de l’humour irrévérencieux de James Stirling « n’existait pas dans le vide », mais était alimenté par celui de nombreux collègues et par des incongruités urbaines – une critique manifeste de l’élitisme et de la notion d’« auteur » en architecture.”
Pour visiter le site internet du Centre Canadien d’Architecture…