Camille Lefebvre lauréate 2024 de la bourse-résidence de recherche et de création en architecture
Communiqué de presse de la Fondation Grantham :
“L’équipe de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement est heureuse de vous présenter Camille Lefebvre, lauréate 2024 de la bourse-résidence de recherche et de création en architecture. La résidence d’une durée de trois semaines est accompagnée d’une bourse de 5 000 $.
Camille Lefebvre est une architecte basée à Tio’tia:ke/Montréal, déployant une pratique pluridisciplinaire à la rencontre de deux axes principaux : l’habitation dans la densité et les questions de représentations architecturales à l’ère numérique. Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en architecture de l’Université de Montréal, Camille Lefebvre est candidate au doctorat en études et pratiques des arts, volet recherche-création, à l’Université du Québec à Montréal. Récipiendaire de nombreux prix et bourses, elle fut notamment nommée finaliste au Prix de Rome en Architecture (Début de carrière) du Conseil des arts du Canada. Elle est actuellement chargée de cours à l’École d’architecture de l’Université de Montréal, où elle enseigne les fondements de la maquette et du dessin architectural.
Formée par des expériences pratiques à Tokyo et à Montréal, elle a participé à l’élaboration de concours d’architectures au Québec et en France, ainsi qu’au développement de projets résidentiels, culturels et institutionnels au Japon, à Taïwan, en Grèce et au Québec.
Son projet de recherche et de création à la Fondation en juin 2024 entreprendra de jeter un regard critique et constructif sur la ville québécoise typique, une ville étalée. Ce projet s’insèrera ainsi dans une volonté de densifier de façon sensible l’urbanité québécoise, prise en tension entre la crise du logement et l’urgence climatique.
En prenant comme point de départ la Fondation Grantham et les villages à proximité, Saint-Edmond-de-Grantham, Saint-Guillaume ou Saint-Bonaventure, le projet proposé visera le développement de typologies d’habitations intermédiaires, à l’échelle du logement unifamilial compact ou du petit ensemble résidentiel, afin de densifier le cœur des villages. Ce projet cherchera à faire la démonstration qu’il est possible d’éviter d’étaler l’urbain si nous changeons notre rapport à l’aménagement du territoire et notre conception commune du logement. Ces enjeux seront ici abordés par la maquette comme vecteur de recherche-création, qui portera une double fonction : comme acte de conception et comme outil de médiation pour un public élargi.”