Actualité 14.07.2023

Apprendre de l’apprentissage automatique

Identification d’arbres par un outil de machine apprenante dans “Ernest Born (1898 – 1992), Maquette d’une maison citadine”, pour une exposition au San Francisco Museum of Art, 1937. Photographie de la maquette collée sur passe-partout, 385 x 355 mm. DMC 2320.3. Avec l’aimable autorisation de Drawing Matter Collections | © Estate of Ernest and Esther Born

De la part du CCA :

“Cette semaine, conjointement avec Drawing Matter, nous partageons la réflexion de Sylvia Lavin sur les échecs, les succès et les potentialités d’un outil d’apprentissage automatique développé pour identifier les arbres dans les dessins d’architecture.

Sylvia Lavin reconnaît la dépendance croissante des historiens de l’architecture à l’égard des outils numériques, tout en s’intéressant à ce que les résultats de cette expérience suggèrent sur l’inclusion et la représentation des arbres dans les dessins d’architecture.

L’outil a bien appris que les architectes dessinent habituellement les arbres – que ce soit en plan, en coupe, en élévation ou en perspective – en se concentrant sur la cime et en la représentant par un contour circulaire grossier et irrégulier. Si l’omniprésence de cette convention graphique témoigne d’une méconnaissance des particularités des espèces d’arbres et peut indiquer, dans l’histoire de l’architecture, une ignorance plus générale de toute une série de particularités environnementales, elle démontre également les multiples façons dont la matière organique et ses modèles de croissance vivent dans les matériaux qui servent de substrat au terrain

Sylvia Lavin
Source : Centre Canadien d’Architecture