Actualité 17.12.2009

Appel à communications – Colloque "La sauvegarde de l’architecture moderne au Québec, au Canada et ailleurs: défis de la patrimonialisation et mobilisation des savoirs"

“COLLOQUE ORGANISÉ PAR L’INSTITUT DU PATRIMOINE ET L’ÉCOLE DE DESIGN DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL, ET LE FORUM CANADIEN DE RECHERCHE PUBLIQUE SUR LE PATRIMOINE (du 14 au 17 octobre 2010)

Invitation aux architectes, ingénieurs, urbanistes, architectes du paysage, designers, professionnels de la conservation, artistes en arts visuels, archivistes, muséologues, historiens de l’art, de l’architecture et de la culture, sociologues, anthropologues, professeurs, étudiants, propriétaires, gestionnaires et promoteurs immobiliers.

Ce colloque vise à faire le point sur la sauvegarde du patrimoine bâti moderne au Québec et au Canada, un héritage qui, ici comme ailleurs, se démarque par son abondance, sa non-familiarité, sa fragilité et son obsolescence. Il vise à poursuivre les échanges amorcés lors d’un congrès tenu en mai 2005 qui réunissait sur le campus de l’université de Trent praticiens, gestionnaires, professeurs et étudiants canadiens concernés par la conservation de l’environnement construit des années 1945-1975, et à les élargir en sollicitant la participation de chercheurs et de professionnels étrangers. Alors que le patrimoine moderne bénéfi cie de plus en plus de la protection des autorités dans le cadre de l’application des législations culturelles et urbanistiques, certes de manière inégale à l’échelle du pays, et que se multiplient les chantiers de rénovation et de réhabilitation, voire de restauration, sa connaissance reste somme toute limitée, tout comme sa reconnaissance par un large public. La patrimonialisation d’un bâti issu des valeurs de nouveauté et d’universalité de la modernité ne se fait pas sans diffi culté, vu son association généralement négative aux traditions et à la préservation de l’héritage collectif à l’aune des identités, de même qu’aux objectifs du développement durable, enjeu sociétal majeur du nouveau siècle. Aussi proposons-nous d’approfondir la réflexion sur les problèmes théoriques, méthodologiques et techniques ainsi que sur les enjeux culturels et politiques posés par la sauvegarde du patrimoine moderne en privilégiant deux thèmes : les défi s de la patrimonialisation des bâtiments, ouvrages de génie, ensembles urbains et paysages modernes et la mobilisation de savoirs.

Nous sollicitons des propositions de communication qui :

  • contribuent à élargir la connaissance et à préciser l’évaluation patrimoniale de l’architecture et de l’urbanisation novatrices du XXe siècle, en dépassant la problématique historique stylistique, en déplaçant les points de vue disciplinaires ou en élargissant les méthodes d’investigation afi n d’inclure entre autres le témoignage des habitants ;
  • interrogent la pertinence pour le patrimoine moderne des concepts et des normes établis pour la conservation de l’ancien, que ce soit dans le cadre d’une réfl exion critique ou d’un projet architectural de rénovation/conservation ou de redéveloppement urbain ;
  • favorisent le partage des expertises administratives et techniques développées afi n d’assurer la transmission des valeurs patrimoniales et de corriger les défaillances de bâtiments, d’ouvrages et d’ensembles modernes dans le contexte de projets de préservation, de réhabilitation et de restauration, voire de rénovation ;
  • explorent les liens entre patrimoine moderne et développement durable dans une perspective théorique, historique, projectuelle ou technique ;
  • interrogent le lien entre la culture moderniste du XXe siècle et la culture contemporaine, présentent des initiatives novatrices visant à faire apprécier le patrimoine moderne par un large public, y compris les communautés de résidents ainsi que les grands et les petits propriétaires immobiliers, ou exposent des activités de formation s’adressant aux étudiants ou aux professionnels en conservation, mais aussi en architecture, en design, en design urbain et en urbanisme.”

Date limite pour déposer son texte: le 15 mars 2010.

Pour plus d’information…

Pour visiter le site Web de l’Institut du patrimoine de l’UQAM…

(Source: Soraya Bassil, membre du comité organisateur du colloque)