ANNONCE – Association de l'aluminium du Canada (AAC) – "L'aluminium dans les ponts: un marché à saisir"
Communiqué de presse:
“Le Québec pourrait donner le ton
L’aluminium dans les ponts : un marché à saisir
(Montréal, 27 novembre 2013) – L’Association de l’aluminium du Canada (AAC) a rendu publique aujourd’hui une étude de marché révélant que la moitié des 1 000 à 1 400 ponts qui, annuellement, devront être remplacés ou réparés au cours des prochaines décennies dans l’est du Canada et le nord-est des États-Unis, sont de courte portée, des ouvrages idéaux pour l’intégration de tabliers en aluminium fabriqués en atelier.
Selon l’étude soutenue par le ministère des Finances et de l’Économie et par l’AAC, « il y a plus de 56 000 ponts routiers au Canada et environ 603 000 aux États-Unis et la majorité de ces ouvrages ont été construits entre 1950 et 1970, rappelle Martin Hartlieb, coauteur de l’étude et président de Viami International. Plusieurs d’entre eux seront bientôt structurellement déficients, s’ils ne le sont pas déjà. Nous avons d’ailleurs pu constater, dans notre analyse portant sur quelque 86 500 ponts appartenant aux réseaux routiers provinciaux et municipaux que près de 20 % d’entre eux étaient déjà déficients à ce chapitre. »
«Cette étude nous éclaire sur le potentiel d’utilisation de l’aluminium dans l’entretien et la réparation de ponts et permet d’envisager un nouveau marché pour nos entreprises spécialisées dans la transformation de l’aluminium ainsi que pour les concepteurs, ingénieurs et entrepreneurs du domaine de la construction », a fait savoir la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Mme Élaine Zakaïb. « La participation d’entreprises québécoises à ce marché s’inscrit d’ailleurs dans les orientations de la Grappe industrielle de l’aluminium du Québec, qui a pour objectif d’augmenter la transformation de l’aluminium sur le territoire québécois. »
C’est au Québec que ces infrastructures sont proportionnellement dans le plus mauvais état alors qu’approximativement 40 % des ponts ciblés sont à reconstruire. C’est toutefois au sein de cette juridiction provinciale que l’AAC doit entretenir le plus d’espoir de voir l’aluminium remplir un rôle de premier plan dans les efforts de rénovation. En effet, l’étude conduite conjointement par The Technology Strategies Group et Viami International auprès de 10 états ou provinces n’a recensé qu’un seul programme en place prévoyant l’érection d’un pont de démonstration dont le tablier sera en aluminium extrudé : à Saint-Ambroise, au Saguenay-Lac Saint-Jean. La réussite de ce projet devrait conduire assez rapidement à un projet plus important, notent les auteurs et « le Québec deviendrait alors le leader nord-américain » pour l’utilisation de l’aluminium dans la construction de ponts.
D’autres initiatives intéressantes ont été relevées ailleurs, notamment en Floride (hors de la zone analysée) alors que l’État expérimentera en 2014 l’usage de tabliers en aluminium sur des ponts-levis. Le ministère des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada étudie lui aussi l’idée de recourir à l’aluminium comme alternative à l’acier pour la réfection du pont-levis sur le canal de Burlington, en Ontario, dont la reconstruction est prévue d’ici cinq ans.
Québec, chef de file ?
Le président de l’AAC, Jean Simard, en appelle aux fabricants de structures, aux propriétaires de ces ouvrages, aux entreprises d’ingénierie et aux consultants en ingénierie civile de se mettre au diapason de l’aluminium, de sorte que d’ici cinq ans, un virage puisse être pris.
« Profitons de la situation dans laquelle nos sociétés nord-américaines se trouvent de mettre à jour une grande quantité de ponts pour privilégier un matériau durable, recyclable, résistant aux basses températures et de conception malléable, lance monsieur Simard. J’invite le Québec à être innovateur et à jouer le rôle de chef de file dans cette promotion de l’aluminium. En nous donnant la chance de prouver que l’aluminium, un produit bien québécois, puisse s’avérer techniquement viable et économiquement compétitif sur des ponts de courte portée, le Québec ouvrira le vaste marché nord-américain pour nos fabricants. C’est une occasion d’affaires à saisir ! »
L’étude de marché a illustré que dans un rayon de 1 000 kilomètres du Québec, les fabricants locaux pourraient être des fournisseurs compétitifs de tabliers de ponts en aluminium. Cette distance englobe les États (Connecticut, Maine, New-Hampshire, New York, Pennsylvanie, Vermont et le Massachusetts) et les autres provinces (Ontario et Nouveau-Brunswick) balisées par le document de Viami International et The Technology Strategies Group.
On peut prendre connaissance du document dans son intégralité ou dans sa version abrégée sur le site de l’organisme à http://ledialoguesurlaluminium.com/
À propos de l’Association de l’aluminium du Canada (AAC)
L’Association de l’aluminium du Canada regroupe les trois grands producteurs d’aluminium canadiens. Ces entreprises exploitent dix alumineries au Canada, dont neuf au Québec, et emploient plus de 10 000 personnes.
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Sources:
Jean Simard
Président-directeur général
Association de l’aluminium du Canada
Tél. : 514 288-4842, poste 225
Jean-Pierre D’Auteuil
Responsable des relations médias – Mission Économie
Direction des stratégies et des affaires publiques
Ministère des Finances et de l’Économie
Tél. : 418 691-5698, poste 4868
Cell. : 418 559-0710″
Pour consulter le communiqué de presse original…
(Source: Catherine Lacasse, Communications Elizabeth Boileau)