Élections 2019 | Derniers messages des candidats à la présidence + au poste d’administrateur (région de Montréal)
Vidéo du débat des candidats disponible en ligne
Visionnez le débat des candidats à la présidence sur Vimeo (les déclarations des candidats au poste d’administrateur de la région 4 commencent à 1:55:40)
Message des candidats aux élections 2019
Nous vous présentons le deuxième et dernier message des candidats aux élections 2019 pour la présidence et le poste d’administrateur de la région 4 (Montréal).
Consulter les profils des candidats…
Jean Beaudoin, candidat à la présidence
CHAQUE CITOYENNE QUÉBÉCOISE
ET CHAQUE CITOYEN QUÉBÉCOIS ONT DROIT À UN ESPACE DE VIE BIEN CONÇU.
Ce droit s’applique, que l’on habite un quartier ou un village, de sa résidence à nos places publiques, en passant par nos rues commerciales, nos institutions, nos écoles et nos hôpitaux.
Ce droit s’applique de la naissance jusqu’à la fin de la vie, pour naître, grandir, vieillir et mourir dans la dignité.
Dans l’URGENCE CLIMATIQUE qui impose d’agir fortement et collectivement, ce droit s’applique, en respect des générations futures, par des normes environnementales ambitieuses et des projets innovants.
Ce droit doit s’appliquer pour protéger et activer notre PATRIMOINE.
C’est une question de préservation des acquis, de mémoire collective et d’identité.
Certains prétendront que ce droit est une « évidence », mais force est de constater qu’au Québec, nous sommes encore loin d’un environnement bien conçu et construit.
C’est sur cette évidence que nous pourrons refonder la Loi sur les architectes pour assurer l’implication de notre discipline dès qu’une intervention construite sur l’espace influence la qualité de l’espace d’un citoyen. Au-delà d’un seuil en surface, un seuil de principe encadré par un droit à la qualité.
Parce qu’il est formé pour intégrer tant le quantitatif, le normatif et le qualitatif, c’est l’architecte doit être le maître d’œuvre de cette importante mission.
C’est donc à ce projet ambitieux, à ce devoir collectif,
celui de faire respecter le droit du citoyen à la qualité des paysages,
que je souhaite travailler avec les membres de l’OAQ et la communauté intervenant sur notre paysage construit.
Pour ce faire, il est essentiel que le contexte de pratique de l’architecture soit amélioré, tout au long du processus d’un projet, de l’initiative citoyenne à l’inauguration des espaces. L’architecte doit réaffirmer son importance et s’engager plus en amont dans les projets, où avocats, ingénieurs, gestionnaires financiers et médecins ont actuellement plus de présence que nous.
En 6 ans comme administrateur, sous la présidence de Nathalie Dion et avec l’équipe de l’OAQ, j’ai contribué à la refonte de la gouvernance, des communications et de l’inspection, à la définition et à la Stratégie québécoise de l’architecture et au montage d’un plan stratégique pour sa mise en place.
Il est temps de compléter la démarche de la Stratégie québécoise de l’architecture, une politique nationale, en la déployant sur le terrain, dans chacun de nos quartiers et villages, cette échelle humaine qui nous est commune sur l’ensemble du territoire.
Merci encore de considérer ma candidature,
pour un ordre mobilisé et engagé sur le terrain et dans les médias,
pour faire la place de l’architecture et des architectes au Québec,
pour protéger et faire respecter le droit de chaque citoyenne et chaque citoyen à vivre dans un espace bien conçu.
Pour lire mes déclarations, dont le programme spécifique par direction de la permanence (communication, inspection, stages et premières années de pratiques, formation, aide à la pratique) et voir le débat de la présidence : https://www.oaq.
Twitter, Linkedin et Facebook : @integraljb www.ijb.ca jb@
Pierre Corriveau, candidat à la présidence
Vous connaissez déjà les cinq priorités que je voudrais faire avancer en collégialité avec les membres du CA :
- Réviser le titre de stagiaire pour tenir compte de leurs compétences et de leur expérience, tout en clarifiant leur apport à la profession face au public.
- Intégrer le développement durable dans notre pratique en bonifiant la formation et en collaborant à la mise à jour de la réglementation.
- Promouvoir des honoraires adaptés à nos responsabilités en soutenant l’AAPPQ pour mettre en place une norme tarifaire et des lignes de conduite permettant une application souple et efficace.
- Créer et protéger le patrimoine en collaborant à instaurer des mesures élargies qui valorisent le bâtiment, les ensembles signifiants et les paysages, et récompenser la pérennité de nos réalisations.
- Exploiter le vécu de l’Ordre : dynamiser la Stratégie de l’architecture et la voir comme une étape et non comme un aboutissement, s’ouvrir plus fidèlement aux régions et reconnaître l’apport des pratiques non conventionnelles.
D’autres sujets m’animent…
LES COMMUNICATIONS
L’Ordre doit s’assurer que ses membres ont les moyens de répondre à leurs responsabilités et aux objectifs de qualité qu’on se donne collectivement. Il faut convaincre le politique du rôle essentiel de l’architecte dans la création d’un environnement bâti de qualité et respectueux de nos idéaux sociaux. Une des façons de convaincre le politique, c’est de convaincre le grand public.
On doit rendre naturelle notre présence dans le quotidien des gens en axant les communications sur la proximité des architectes et les bénéfices qu’ils apportent. Il faut avant tout continuer à démocratiser l’architecture, la rendre plus accessible au grand public pour qu’elle cesse d’être perçue comme une pratique d’élite.
LES ARCHITECTES ET LEURS ALLIÉS
En plus de promouvoir la conception de qualité, il est essentiel d’intégrer et de faire connaître tous les champs de pratique de l’architecte en mettant aussi en valeur son apport dans l’accompagnement réglementaire et la gestion des projets. Il faut faire voir et valoir une profession diversifiée et riche de ses différences.
Il faut travailler de concert avec nos partenaires, ingénieurs, designers, architectes du paysage et autres professions et métiers qui œuvrent avec nous chaque jour. Mais il faut aussi inclure les technologues dans nos raisonnements. Car, pour intégrer sainement le citoyen à la réflexion sur le construit, il ne faut pas qu’il ait l’impression que l’architecte est seul à le façonner. Le public pourra alors faire des choix éclairés et, peut-être, nous aider à retrouver une part de notre champ de pratique.
LA LOI SUR LES ARCHITECTES ET LA DÉLÉGATION D’ACTES
Dans toute négociation, il faut être prêt à céder quelque chose, mais il faut aussi vouloir recevoir. Lors du débat du 31, j’ai suggéré de partager avec les technologues ce qui correspond à leurs compétences, mais sous certaines conditions visant la protection du public, et en reprenant au retour la part qui n’aurait jamais dû nous être retirée et qui fait qu’aujourd’hui, nos paysages construits peuvent être majoritairement conçus par des non-architectes.
Accéder au lien du débat : https://www.oaq.com/
Philippe Drolet, candidat à la présidence
MESDAMES, MESSIEURS, CHÈRS COLLÈGUES,
GOUVERNANCE
Fierté souveraine pour la protection du public et compétitivité du libre marché basée sur la qualité.
C’est la loi sur les architectes qui définit les composantes de la pratique : la fierté souveraine comme protection du publique et une de pratique privée d’excellence pour le développement économique. Ce sont ces mêmes valeurs que les citoyens québécois ont choisies à l’élection en octobre 2018. L’OAQ se doit donc d’agir dans ce mode de gouvernance québécoise et de façon exemplaire.
L’Ordre se doit d’être actif auprès des donneurs d’ouvrages et orchestrer comme « archives vivantes » la structure souple et résiliente de la commande architecturale transparente, équitable et basée sur le libre marché de la qualité.
Ceci vient justifier l’action d’agir impérativement à coordonner les cadres de rémunération, les conditions d’octroi de la commande et les cadres contractuels afin de mettre à profit le savoir-faire des architectes par leur pratique d’excellence en aménagement et en architecture.
LA COMMANDE
Pour les trois (3) prochaines années, l’Ordre doit agir comme chef d’orchestre de la commande pour établir des bases solides en vue d’une politique de l’architecture. L’Ordre doit agir afin que les projets publics dévoilent : une vision architecturale, une transversalité, une exemplarité des maîtres d’ouvrages publics, un développement durable, une sensibilisation et une participation citoyennes, ainsi qu’un soutien aux municipalités. S’ajoutent à ces éléments : la recherche, l’innovation, la diffusion de connaissances, la protection avec la mise en valeur du patrimoine, le développement et l’exportation de l’architecture locale.
Les architectes québécois pourront ainsi révéler les ressources innombrables et créatives en matière de définition et de réponse à la commande.
L’Ordre doit donc assurer une transversalité effective pour harmoniser les compétences et ainsi concrétiser les pratiques exemplaires sur tout le territoire québécois.
L’ENSEIGNEMENT, LE SOCLE DE LA PROTECTION DU PUBLIC
Il y a un virage concret que l’on doit apporter à la diffusion et à l’enseignement de l’architecture, parties prenantes de notre code déontologique et qui n’a pas le support adéquat lorsque l’on tente de l’appliquer. Pour ma part, le socle de la loi sur les architectes devrait être mis de l’avant dans tous les projets et les architectes devraient avoir de façon systématique une somme prévue à cet effet, un peu comme la mise en service technique qui a été introduite dans nos pratiques.
LE GOÛT DE L’ARCHITECTURE
Pour développer le goût de l’architecture des citoyens, il faut leur permettre d’être témoins privilégiés des processus de mise en œuvre et des différentes solutions, qui s’offrent à leur projet, ainsi que les critères qui sont mis en relief par un choix éclairé. L’Ordre doit fournir aux architectes les outils de communications afin de faciliter ces démarches à chacun des projets.
Ainsi les citoyens pourront développer un sentiment de fierté et d’implication dans la définition des projets. Ils développeront également un sentiment d’appartenance, les invitant à investir et à transmettre aux générations futures l’importance d’une saine planification de nos aménagements et de nos infrastructures publiques.
Éric Biard, candidat (région 4, Montréal)
Cher(ère)s collègues,
Je suis heureux de constater que les idées véhiculées par les candidats à la présidence rejoignent la majorité des celles que je souhaite porter pour représenter les architectes de la région de Montréal. Les dossiers de l’heure sont importants et nous sommes résolus à les faire aboutir pour le meilleur de notre profession. Cela ne fera que renforcer les liens de travail entre administrateurs et la présidence.
L’effervescence des idées et le besoin d’agir sont bien palpables. Le travail à faire et le chemin vers une meilleure reconnaissance de notre profession sont aussi très enivrants. Nous sommes 6 candidats à croire à la mobilisation en cours et à vouloir vous représenter, mais un seul candidat doit obtenir votre confiance.
Plus de la moitié des architectes du Québec résident dans la région administrative de Montréal, région que je souhaite représenter. Voilà l’importance du poste convoité.
Lors de mon mandat, je m’impliquerai activement dans l’avancement des dossiers en cours. Je compte aussi mettre sur pied de nouvelles initiatives de conscientisation citoyenne telles que des partenariats avec tous les arrondissements de Montréal, la création des journées portes ouvertes des bureaux ou la diffusion de capsules d’information web.
Je souhaite aussi évaluer la possibilité de créer un « comité des membres », qui serait à l’écoute des architectes sur tous les sujets relatifs à l’exercice de leur profession; connaissance, reconnaissance, publicité, mise en valeur, etc.
Mon expérience, mes idées, mon réseau, mon caractère seront mis à la disposition de la cause, de notre cause.
Je suis motivé, prêt à agir, et soucieux de vous représenter, de nous représenter.
Carolyne Fontaine, candidate (région 4, Montréal)
Chers collègues,
Vous avez maintenant en main vos bulletins de vote pour l’élection du poste d’administrateur de la région de Montréal. Pour ce second message électoral dans le bulletin Élévation (je vous invite à prendre connaissance de celui du 23 mai), je résumerai de manière concise les principaux axes de mon programme. Ainsi, par mon implication à l’OAQ, en tant que membre du CA pour un second mandat, je travaillerai à arrimer nos actions à ce que nous prônons dans la politique québécoise de l’architecture.
Plus concrètement, j’aspire à :
- Intégrer l’action climatique dans toutes les sphères chapeautées par l’OAQ, puisqu’à l’heure actuelle le réchauffement climatique est le principal enjeu de protection du public;
- Développer des stratégies et des outils d’aide à la pratique qui permettront d’augmenter notre efficacité, d’accroître notre savoir, de mieux incorporer les nouvelles technologies à notre travail et de diversifier nos compétences;
- Soutenir la relève, la multidisciplinarité et la diversité dans notre communauté;
- Promouvoir la collaboration et le dialogue entre l’Ordre et ses quelque 4000 membres;
- Informer le public sur les champs d’activité de l’architecte;
- Participer activement à l’intensification du leadership de l’OAQ et encourager les prises de position;
- Apporter de la valeur à l’ensemble de la société en encourageant la création d’environnements de qualité, la bonne pratique, l’innovation, les ouvrages à caractères distinctifs et inclusifs.
Je souligne aussi quelques-unes de mes contributions actuelles à l’OAQ soit celles de :
- Collaborer activement à la refonte des processus d’inspection qui permettent de réorienter l’inspection afin d’augmenter sa pertinence pour les architectes et de mettre l’accent sur l’accompagnement et non plus uniquement sur le contrôle comme auparavant. Me confier la présidence du CIP, ce comité statutaire de haute importance, dès mon premier mandat à l’OAQ, atteste de l’appréciation de mon travail par mes pairs et de la direction de l’OAQ;
- Apposer un regard distinct sur des enjeux de société par ma sensibilisation aux réalités autochtones qui sont présentes quotidiennement dans le cadre de mon travail;
- Participer activement au dialogue entre l’architecte et le public par mon implication soutenue à l’OAQ et ma présence à plusieurs événements publics, entre autres ceux pour la politique québécoise de l’architecture.
Merci de me donner la possibilité de poursuivre mon implication à l’Ordre en votant pour moi. Je vous invite également à consulter mon curriculum vitae sur le site de l’OAQ ou encore, à me contacter par l’entremise des médias sociaux.
Marc Labrèque, candidat (région 4, Montréal)
Ma candidature repose sur quatre principes :
- l’implantation de la Stratégie québécoise de l’architecture;
- la reconnaissance de la profession;
- la fonction d’un architecte en chef; et
- l’intégration des nouvelles technologies dans la profession.
Le Livre blanc pour une Politique nationale d’architecture lancé par l’Ordre est une excellente étape vers un meilleur cadre bâti au Québec. L’annonce de la ministre Roy démontre que les gouvernements sont prêts à agir dans les prochaines années. Notre profession ne peut qu’en bénéficier. À titre d’administrateur, je m’engage à poursuivre le travail déjà amorcé ainsi que discuter davantage avec les décideurs et tous les Québécois.
Ce qui m’amène sur un second point ; la reconnaissance de la profession. Nous sommes tous (les architectes et ceux qui gravitent autour de nous) convaincus que nous apportons une contribution significative à la société. Notre profession et notre métier prennent une place de plus en plus importante dans les débats publics. Les organismes publics et les entreprises privées perçoivent l’architecte comme un conseiller stratégique ; voir un atout important dans les décisions concernant leurs installations existantes ou futures. À titre d’administrateur, je souhaite que l’Ordre amorce une discussion sur le rôle de conseiller stratégique en aménagement du territoire, surtout avec l’urgence des changements climatiques.
Après avoir occupé le rôle d’architecte en chef dans une municipalité, je crois qu’il est important, surtout en mettant en lumière mes idées précédemment avancées, que les propriétaires immobiliers publics ou privés se dotent d’un architecte en chef. Ce rôle est aussi l’un des recommandations dans le Livre blanc. Une telle fonction permet d’assurer que l’architecture ait sa place à la table décisionnelle, permettant ainsi à notre profession de rayonner davantage.
En terminant, j’apporte à ma candidature un des éléments-clés de ma firme, soit l’intégration de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies dans la pratique de notre profession. Les changements technologiques des dernières années forcent notre profession à sortir de son approche habituelle. Notre firme a su intégrer de nouvelles approches en intelligence artificielle et en apprentissage automatique. Ces virages technologiques qui nous attendent dans les prochaines années auront de plus en plus d’impacts sur notre profession. Ils devront être rapidement abordées par l’Ordre afin d’assurer que leur influence sur la profession ne soit pas prise en mode de rattrapage, mais bien en anticipation et, même voir, en développement parallèle.
Laurent Mercure, candidat (région 4, Montréal)
Bonjour à tous,
Voici mon dernier message avant les élections. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je me présente, Laurent Mercure, chargé de projet chez GKC Architectes. J’ai auparavant travaillé chez NEUF Architectes ainsi que chez NFOE Inc.
Je vais tenter de brièvement vous exposer mon profil et les trois raisons principales qui font de moi un bon candidat pour vous représenter comme administrateur :
- Gestionnaire efficace // Je suis quelqu’un d’efficace et rigoureux en constante recherche d’amélioration. Encore à l’école, mes collègues finissant de la maîtrise m’avaient remis à l’unanimité le prix de l’étudiant le plus efficace. Depuis, j’ai juste continué à chercher à m’améliorer. Dans ce but, je viens de terminer ma certification PMP en gestion de projet. Cette formation est très utile pour établir une bonne méthode de travail, principalement pour la maîtrise des changements et la rigueur dans la prise de décision, 2 qualités essentielles pour un administrateur.
- Développeur serviable // Un bon moyen de contribuer à l’optimisation des processus comme salarié dans une entreprise c’est d’améliorer les standards de dessins et de gestion. J’ai donc été impliqué ou participé à la création de comités de révision des standards dans les différents bureaux que j’ai fréquentés. Avec ces comités ‘’BIM’’ vient également le support et la formation aux autres employés, quelques choses que j’apprécie beaucoup. Mes collègues peuvent en témoigner, je suis toujours prêt à partager mes connaissances et à rendre service
- Jeune salarié (représentation fidèle des membres) // Par mes expériences passées sur des CA, j’ai pu constater l’ampleur du pouvoir alloué à ce comité. Pour l’OAQ, le CA exerce tous les pouvoirs et droits en l’absence d’assemblé générale. Je crois que dans cette optique celui-ci se doit d’être le plus représentatif de ses membres possibles. Ma candidature est idéale dans cette situation puisque je représente deux groupes majeurs sous-représentés pour le moment, soit les architectes ayant moins de 40 ans qui représentent 40% des membres et les architectes salariés qui représentent 60% des membres, secteur privé et public confondu.
Mon objectif à l’OAQ sera d’impliquer la nouvelle génération dans la prise de décision puisque c’est principalement nous qui vivrons avec les conséquences des décision prises aujourd’hui. Cela passerait par la formation qu’un comité jeunesse composé d’architectes et de stagiaires avec comme mandat d’explorer les questions relatives à la relève et de prendre position sur les enjeux de la profession. Des enjeux aussi variés que l’environnement, le statut des stagiaires, la propriété intellectuelle, les réseaux de communication, l’inspection professionnelle, notre responsabilité par rapport aux outils technologiques, etc…
Plus qu’encourager la relève, votez pour moi est une action concrète pour la soutenir.
En espérant pouvoir compter sur votre appui.
Merci
Rodrigue Paulin, candidat (région 4, Montréal)
La vie en rose ?
Sommes-nous des rêveurs ? Je pose la question car je crois que pour le public de même que pour certains d’entre nous, le chemin emprunté par les architectes est prometteur de lendemains qui chantent alors que la réalité est toute autre. Pour bien des gens l’architecture est une inconnue et le métier d’architecte est une version sophistiquée du métier d’artiste. Que pense en effet mon voisin de l’architecture ? Que pense la mairesse de ma Ville et ses fonctionnaires qui la dirigent de l’importance de l’urbanisme défendu par une administration précédente dont l’objectif était le développement harmonieux et cohérent de la Ville. Ces mêmes élus et gestionnaires qui ne s’en soucient guère et qui cautionnent des projets comme Griffintown et le désastreux Royamount, lesquels projets ne font pas du tout la part belle à l’architecture et à l’environnement mais qui créent un impact majeur et transforment le milieu urbain qui nous entoure ? Comment expliquer la complaisance des administrations publiques et la mainmise des promoteurs privés dans l’émergence de ces développements urbains ? Et que penser du projet de « valorisation de l’architecture » que la présidente a mis tant d’énergie à développer au cours des dernières années alors que la « loi sur les architectes » qui la guide et dont nous sommes assujettis est une loi sans corps qui décrit son tout et son contraire et qui restreint notre champ de pratique. Relisez, cher(e)s confrères, les articles 16 et 16.1 de cette loi et l’article 5.1, vous comprendrez. La loi sur les architectes confirme notre rôle dans le domaine de la construction tout en laissant la porte ouverte à tous ceux qui gravitent autour de l’architecture et qui contribuent à fractionner son image. Or, notre métier est un dur métier qui nous oblige à délaisser de par notre loi une part importante de l’architecture (ici je pense au domaine résidentiel) mais à porter sur nos épaules une lourde responsabilité pour tout le reste. Nous sommes en première ligne au moment d’un litige car nous sommes les « deepest pocket money » du domaine de la construction. Il nous faudrait être soutenus par une loi forte qui a des dents et qui justifie l’importance de cette lourde responsabilité qui nous incombe. Je considère donc essentiel de poursuivre le sempiternel projet de « refonte de la loi sur les architectes » qui date de 1973 et de contribuer à sa mise à jour et ce, à titre de membre du conseil d’administration de l’OAQ où j’espère être élu. Notre loi, doit avoir comme objectif de confirmer, à nous architectes, la pleine autorité en architecture autant dans nos ateliers, nos chantiers et dans nos villes et villages et inclure :
- Le tout bâti
- La pleine autorité sur les chantiers
- Le rapatriement au sein de l’Ordre de tous ceux qui gravitent autour de l’architecture
Jean-François St-Onge, candidat (région 4, Montréal)
C’est avec grand plaisir que je pose ma candidature au poste d’administrateur de l’OAQ pour la région de Montréal.
L’architecture sculpte notre cadre bâti et met en scène le théâtre de notre quotidien. Depuis le confort de notre maison, à nos lieux de travail, des bancs d’école jusqu’aux lieux culturels ou sportifs que nous fréquentons régulièrement, l’architecture nous concerne tous et c’est pourquoi il est important d’en faire un sujet d’intérêt public. Je crois entre autres qu’un dialogue entre les sphères académique, professionnelle et publique est bénéfique pour le développement de notre métier et c’est pourquoi j’y travaille activement.
Je me suis engagé pendant plusieurs années au CCU de Verdun afin de contribuer socialement et collectivement au développement de la ville. Je pense qu’il est important de mettre à profit notre expertise dans les domaines de l’urbanisme, du design, de l’architecture et du patrimoine pour éclairer les conseils d’arrondissements sur les différentes questions touchant l’aménagement urbain. J’ai aussi participé à la réflexion entourant les grands enjeux de notre époque, comme la reconstruction de Lac Mégantic et à une plus grande échelle, la préservation du Littoral qui m’a d’ailleurs amené à participer à « (ré)Habiter le fleuve » pour la Maison de l’architecture du Québec. Mon implication dans la sphère académique, de l’école secondaire au niveau universitaire, me permet aussi de contribuer concrètement à la promotion de l’architecture et de redonner à travers un partage des connaissances. Finalement, en participant à différentes conférences, je souhaite aussi favoriser le dialogue entre collègues architectes pour faire évoluer la profession, mais également sensibiliser le grand public et d’autres corps de métier aux enjeux de l’architecture d’aujourd’hui. Je crois qu’il est primordial de parler d’architecture et de sensibiliser les gens aux enjeux contemporains auxquels nous sommes confrontés au quotidien et c’est entre autres ce que je souhaite apporter en tant qu’administrateur de l’OAQ.
Pour toutes ces raisons, je souhaite m’engager auprès du conseil d’administration de l’OAQ et j’espère que vous me donnerez votre appui afin que je puisse mettre mon dévouement et ma détermination au profit de l’organisation.
Pour visiter le site internet de l’Ordre des architectes du Québec…